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- La configuration particulière des deux lignes " Tarascon - Sète " et " Saint Germain des Fossés - Alès - Nîmes " sur le site de Nîmes - Courbessac oblige les trains reliant Nîmes à Alès à opérer un " rebroussement " (quasi demi-tour) préjudiciable aux usagers ainsi qu'à l'exploitation ferroviaire. Le projet de raccordement direct, d'une longueur de 1100 mètres, permettra de réduire d'environ 8 minutes les temps de trajet entre Nîmes, Alès, les Cévennes et la Lozère. La déclaration d'utilité publique initiale relative à ce projet (14 août 1996) a été prorogée par décret du 23 août 2001 (Journal Officiel du 24 août), après avis favorable du Conseil d'Etat ; il s'agit de la première prorogation de DUP pour un ouvrage ferroviaire, qui témoigne de l'attachement des Pouvoirs Publics à la concrétisation de ce projet. Un protocole est intervenu entre l'Etat, le Conseil Régional et RFF en août 2000 pour financer ce projet, inscrit au précédent contrat de plan, et divers aménagements ferroviaires complémentaires. Le coût du projet est de 25 millions d'euros (CE Juin 2004), les travaux pourraient commencer en fin 2006 pour une mise en service en 2009.
Chronologie[]
- Le 19 août 1840 ouverture de la ligne Alès - Beaucaire.
- Le 9 janvier 1845 ouverture de la ligne Nîmes - Montpellier.
- En 1947 électrification 1500 v de la section Nîmes Courbessac - Montpellier Saint-Roch de la ligne Nîmes - Montpellier.
- En 1960 électrification 1500 v de la section Nîmes Courbessac - Beaucaire de la ligne Alès - Beaucaire.
Compagnies[]
Compagnie(s) deservant(s) la gare :
- Compagnie des chemins de fer de Lyon à la Méditerranée.
- Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée.
- Compagnie des houillères de la Grand Combe et des chemins de fer du Gard.
- Compagnie fermière du chemin de fer de Montpellier à Nîmes.
- État français.
- Réseau ferré de France.
- Société nationale des chemins de fer français.