Le monde des chemins de fer
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M. Dupouy, concessionnaire, ne pouvant réunir les fonds, le ministre proposa en 1839 de le relever de ses engagements.
La compagnie s'était constituée un capital de 8 millions jugé suffisant. Le prix des terrains, des matériaux et des ouvriers fut tel que la compagnie dépasse son capital social. Le gouvernement considérant qu'il serait excessif de déchoire la société présenta le 4 juin 1839 un projet de loi pour autoriser un prêt de 5 millions.Le taux d'intérêt etait de 4% et le chemin et son matériel était gagé. La loi fut adoptée et rendu exécutoire le 1er août 1839.
Suite à des erreurs de nivellement, le tracé du chemin de Bordeaux à La Teste du être modifié. Le ministre ne crut pas possible de l'approuver sans l'autorisation du parlement.. Il présenta le 14 juin 1839 un projet tendant à modifier le tracé général. La loi fut rendu exécutoire le 1 août 1839.
En 1839 la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans se trouve dans une situation délicate, et dans l'impossibilité de continuer les travaux. Le gouvernement dépose un projet de modification de la concession, restreinte à la section de Paris à Juvisy et à l'embranchement de Corbeil si une loi ne venait pas accorder le concours de l'Etat à la compagnie dans l'année suivante. Le texte fut rendu exécutoire le 1 août 1839.
Une société se contitua pour l'exécution du chemin mais ne pu réaliser les capitaux nécessaires en raison d'une crise. La compagnie avait solicité l'autorisation de n'exécuter que la section de Paris à Rouen, le relévement des tarifs et la modification du tracé. La chambre, sur avis de la comission résilia purement et simplement la concession.
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